Le capitalisme déracine des populations entières au travers de son accumulation par dépossession (expropriations foncières, Plans d'ajustements structurels du FMI, etc.), mais alors qu'auparavant il en faisait systématiquement ses prolétaires ultra-exploités, il en veut désormais toujours moins au stade d'automatisation du procès de production capitaliste. Les migrant-e-s, autrefois victimes de l'enfer du travail ultra-prolétarisé, est désormais tendanciellement victime d'être superflu capitalistiquement, ou au mieux ultra-exploité.
Le capitalisme basé sur l’exploitation de la force de travail a dû, pour naître et se développer, intégrer des masses de plus en plus importantes d’êtres humains prélevées dans les couches laborieuses des systèmes économiques préexistants, c’est-à-dire faire migrer des paysans et des artisons vers ses centres d’activité productrice. Jusqu’aux années 1970, l’émigration dans un cadre national et international de plus en plus large était un élément nécessaire et recherché du procès de production.
Avec le développement de l’automatisation dans ce procès, tout s’est inversé : les migrants sont devenus des indésirables, cela au moment où l’expansion mondiale capitaliste et le développement démesuré de ses nuisances accroissaient le nombre des laissés pour compte fuyant la misère et la mort. Mais des barrières se sont élevées pour endiguer leur nombre. Les « solutions » afin de limiter leur « production » sont aussi illusoires que celles préconisées dans d’autres domaines pour limiter les nuisances diverses du capital. Les limitations à ces flux migratoires ont amené d’une part le développement d’une sorte « d’industrie du migrant », devenue une source de profits énormes, et d’autre part elles sont la cause de déstabilisation politique tant dans les pays « fournisseurs de migrants » que dans les pays de « transfert » et ceux « d’accueil ».
Depuis l'origine de la vie sur Terre, les êtres vivants du monde végétal et animal, depuis la plus petite cellule jusqu'aux plus gros des mammifères supérieurs, sont apparus et se sont dévelo...
Une histoire des migrations et du capitalisme
" Comme nous sommes obligés de le faire, nous le faisons très lentement... "
" Comme nous sommes obligés de le faire, nous le faisons très lentement... http://www.onda.la/2016/realslow Le travailleur idéal: " Damned! Il semblerait que la boite ne fasse pas les bénéfice...
Un prolétaire d'origine mexicaine anti-travail