Nouveau « scandale », nouvelle « indignation » citoyenne, l’histoire semble se répéter infiniment depuis plus de deux siècles. On s’attaque à des manifestations superficielles du capitalisme au lieu de s’attaquer au capitalisme lui-même. On s’attaque à des épiphénomènes du capitalisme au lieu de s’attaquer aux structures capitalistes rendant possible leur existence. Disons-le franchement : tant qu’il y aura de l’argent, il y aura des Panama Papers. Tant qu’il y aura du capital financier, nécessaire à une poursuite du capitalisme, il y aura des banques. Tant qu’il y aura du travail producteur de survaleur et de marchandises, il y aura des réformes du code du travail. Tant qu’il y aura de l'Etat, il y aura des violences policières, des scandales politiques et tutti quanti. Arrêtons de nous « indigner » comme des citoyens de benêts, de nous attaquer à ce qui n’est qu’une infinie variation du même thème, celui du capitalisme et de l’État, et finissons-en avec ceux-ci. Il n'y a pas de bon capitalisme, il n'y en a jamais eu, arrêtons de fantasmer.
TANT QU’IL Y AURA DE L’ARGENT, IL Y AURA DES PANAMA PAPERS
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