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Le géant
Jacques Ellul et sa trilogie : La Technique ou l'enjeu du siècle, Le système technicien et Le bluff technologique (article à venir sur ce dernier ouvrage).
L'incontournable
Pierre Thuillier, un grand critique du scientisme.
Les classiques (avec quelques réserves)
La barbarie de Michel Henry, une critique philosophique du scientisme (trop métaphysique peut-être ?)
La puissance du rationnel de Dominique Janicaud, un peu trop métaphysique (heideggerien), parfois peu pertinent et reprenant en grande partie l'argumentaire de Jacques Ellul, mais par moments brillant (anthologie synthétique à venir).
Les ouvrages d'Ivan Illich (surtout La némésis médicale), critique de l'industrialisation et de l’institutionnalisation (voir ci-dessous un extrait d'un de ses ouvrages), mais pas assez radical/théorique.
Adorno et Horkheimer, d'une part, et Marcuse (L'homme unidimensionnel), d'autre part, critiques philosophiques du rationalisme (même si Marcuse est trop freudo-marxiste ; pour Adorno et Horkheimer, voir ce qu'en dit Norbert Trenkle dans son article).
Les ouvrages de Lewis Mumford, penseur américain du milieu du 20ème siècle (à moins forte raison, à cause de l'ancienneté des ouvrages).
Les nouveaux
Le choix du feu d'Alain Gras, une perspective historico-théorique intéressante sur l'émergence au 19ème siècle de notre société "thermo-industrielle" ; une conférence audio à propos de cet ouvrage ; une autre conférence audio intitulée "Domination et systèmes techniques". Voir également ses autres ouvrages.
Olivier Rey, Itinéraire de l'égarement. Du rôle de la science dans l'absurdité contemporaine.
Paul Jorion (dans une vision assez post-moderne mais néanmoins intéressante) Comment la vérité et la réalité furent inventées (essentiellement sa troisième partie).
Le Chapitre 1 de l'ouvrage Énergie et équité d'Ivan Illich